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Baalbek: Cité Romaine du Soleil Baalbeck est l'ancienne Héliopolis des Romains, c'est à dire la Ville du soleil, à cause de son ensoleillement exceptionnel (plus de 300 jours par an). Aujourd'hui la ville moderne comporte environ 80 000 habitants, capitale du Gouvernorat de la Bekaa et chef-lieu du District de Baalbek.
Toutefois, même les personnes possédant l'imagination la plus féconde ne peuvent découvrir la véritable grandeur de ces monuments magnifiquement conservés qu'après les avoir visités.
La ville phénicienne L'histoire de Baalbek remonte au moins à la fin du IIIe millénaire av. J.-C.. Baalbek était une ville phénicienne florissante où était célébré le culte de Baal, le dieu solaire des Syro-Phéniciens, ensuite identifié au dieu cananéen Hadad. À cette époque, le culte s'adressait donc à trois divinités orientales : Hadad, dieu de la foudre qui donnait aussi les pluies bienfaisantes, Atargatis, qui assurait l'humidité du sol et la fécondité des hommes et des bêtes, et Adonis, jeune dieu de la végétation en qui s'incarnaient le renouveau et la force vitale des plantes et des troupeaux. La ville hellénistique et romaine La ville s'est ensuite appelée Héliopolis, « Ville du soleil ». Selon certaines hypothèses, ce nom a été donné au Baalbek de l'époque hellénistique, car les Grecs identifiaient Hélios, dieu du soleil, à Hadad. D'autres affirment que la ville antique a reçu ce nom à l'époque romaine, lorsque Marc-Antoine l'a concédée à Cléopâtre. Les vestiges visibles remontent surtout à l'époque romaine. La ville depuis le Moyen Âge Plusieurs tremblements de terre, destructions et autres constructions médiévales ont fait perdre à Baalbek une partie de sa splendeur ancienne. Le dernier grand tremblement de terre date du milieu du XVIIIe siècle, et fit s'effondrer trois des neuf colonnes du temple de Jupiter. Le festival d'été de Baalbek, qui a commencé en 1955, a pourtant fait revivre la Ville du soleil (voir ci-dessous). Le sanctuaire de Bacchus Le sanctuaire de Bacchus, construit au IIe siècle, est le mieux conservé. On y pénètre par un escalier à trois volées, comme dans le temple de Jupiter. Le temple lui-même est périptère. Bien que de dimensions inférieures à celles du temple de Jupiter (69 mètres de long sur 36 de large avec des colonnes hautes de 22 mètres), il figure, lui aussi, parmi les plus grands temples du monde romain. Il se composait d'un pronaos précédé de huit colonnes et d'une cella, entourée de demi-colonnes, comportant au fond un escalier menant à un adyton où trônait la statue du dieu. Ses 42 colonnes hautes de 8 mètres supportent un entablement relié au mur de la cella par d'énormes dalles. Sur l'un d'entre eux qui est à terre, on voit un serpent mordre Cléopâtre. Ce portail très fin est classé parmi les plus beaux du monde romain. À l'angle sud-est du temple, se dresse une tour mamelouke datant du XVe siècle. Elle servait de résidence au gouverneur de la citadelle. Derrière le mur fortifié et le temple, se trouve encore une mosquée remontant au temps des Ayyoubides. La grande cour La grande cour ou la cour des sacrifices, aux dimensions remarquables (134 et 112 mètres), était entourée d'un élégant portique dans lequel s'ouvraient quatre exèdres semi-circulaires et huit rectangulaires. Au centre de ce vaste espace, s'élevaient un autel pour les sacrifices et une tour flanquée de deux colonnes de granit rouge et gris dont il ne reste que de rares vestiges. La tour servait probablement de lieu utilisé par les pèlerins pour suivre les cérémonies. Elle a été détruite vers la fin du IVe siècle pour donner place à une basilique chrétienne qui a, elle aussi, été détruite à une époque ultérieure. Il ne reste de la basilique que quelques parcelles de l'autel, notamment des parties en bois qui abritaient les fidèles ainsi que de grandes parties du portique et de ses éléments décoratifs. La cour hexagonale À partir de la cour des sacrifices, on peut passer à la cour hexagonale construite dans la première moitié du IIIe siècle. Cette cour à ciel ouvert, de 50 mètres de long, était entourée à l'origine d'un portique de 30 colonnes et de quatre exèdres rectangulaires richement décorés. Le sanctuaire de Zeus Le sanctuaire de Zeus, le plus ancien, fut construit en plusieurs étapes. Le temple était déjà bien avancé sous Néron, mais l'ensemble ne fut achevé et inauguré qu'au IIIe siècle. On y accède par un propylée : un escalier monumental conduit à un portique à douze colonnes encadré de deux tours. Selon une inscription latine, un légionnaire aurait fait recouvrir d'or l'un des deux chapiteaux des colonnes. Par un escalier monumental à trois volées, les prêtres atteignaient le temple de Jupiter dont ne subsistent que 6 colonnes, hautes de vingt-deux mètres, avec une base de 2 mètres 20 de diamètre. Ce temple est le plus grand (88 mètres sur 48) de tout le monde romain. Il était probablement périptère, avec dix colonnes en façade et dix-neuf sur les longs côtés. Si son plan intérieur était similaire à celui du temple de Baccus, il comportait un pronaos précédé de huit colonnes et d'une cella. Le temple de Vénus Le temple de Vénus se caractérise par l'originalité de son plan circulaire ainsi que par l'harmonie de ses formes, dans une cité dont les autres sanctuaires sont marqués par le gigantisme. Dans une carrière située près de la cité, on peut d'ailleurs découvrir la plus grande pierre taillée au monde : 21 m de long, 4,5 m en hauteur et largeur pour une masse d'environ 1 200 tonnes. Le Festival international de Baalbek Le Festival international de Baalbek, organisé en été, est l'événement culturel le plus ancien et le plus prestigieux du Proche-Orient.
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